أرتَشف الحِبر
أتركُ للقصيدة أن تبدأ من حيثُ تشاء
الخيال أدرى بها
ولها زميلها العبقري
لها أن تحتفظ بسِحر الدهشة الأولى
كالمطر
ولها أن تبقى شرارة متقدة
ولو خارج الموقد
تائبا تعود
أملأ محبرتي
من دمعكَ الذي لا يُقاس بالمللتر
عبثا ظننتَ أنك ستتجاوز كثبان المنتظرين
بوثبة ظبي
عدتَ تبحث عن شماعة
تُعلق عليها الغصة
يضيع القِن رفيقي
بعد كل مسافة عن الحدث
فإن استعَدتَه
لا تكن من الشداد الغلاظ
تستنكر علي غنائي
كما استنكروه على زرياب.
ذة. سعاد بازي المرابط / المغرب
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Je sirote de l’encre
Je laisse le poème débuter
par où il désire.
L’imagination le connaît mieux
Elle est son génie de confrère.
Il peut aussi
conserver la magie
du premier étonnement
comme la pluie
Et il peut rester une étincelle qui s’allume
même en dehors du fourneau.
Tu reviens pénitent
Je remplis l’encrier
de ton pleur constant
En vain tu as pensé
dépasser les dunes
de ceux qui attendent
En imitant l’antilope, dans son bond
Tu es revenu chercher
Un bouc- émissaire
Pour pour lui mettre la corde au cou
Et un portemanteau
Pour y suspendre ton affliction.
Le cryptogramme se perd
Oh mon compagnon
Après chaque succession des événements
si tu le récupères
Ne sois pas comme les gens
Rudes et puissants.
Ne me reproches pas mon chant
Comme ils ont fait
À l’encontre du musicien et savant
“Zaryab, l’eau dorée”
Souad Bazi Lamrabet
Traduction: M Alaoui Amhamdi
ترجمة: ذ. محمد علوي أمحمدي / المغرب
