Le dernier supplice de DIK AL JANN, de son recueil de poésie « Eloge à la fleur-de-lis ».
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“في حِمْصَ…
لا تحتاجُ أن تُلقي قصائِدَكَ التي
مرّت على كلّ الدروبِ الطافحة
بالحزنِ… بالآلامْ
أبناءُ حِمْصَ… بفطرةٍ شعراءْ.
* *
A Homs…
Nul besoin de dire tes poèmes qui
Couraient des venelles foisonnant de
Tristesse… de douleurs
Les citadins de Homs… Sont de nature poètes.
في حِمْصَ…
لا يتركُ المجازُ ضوءاً ينأى
عنْ عتمة السؤالِ
إلاّ ويمضي باحثاً
في العُمقِ عن جوابْْ.
* *
A Homs…
La métaphore souscrit au-delà des lueurs
Toute question suspendue dans les ténèbres
En s’acharnant sans répit à trouver
Dans les bas- fonds des réponses.
هي حمصُ…
سيِّدةُ نَفسِها
تتعافى… من جُرحِها
وتُوزّعُ ضحكاتِها
حتّى مصبِّ عاصِيها
(ديكُ الجنِّ) المذبوح بـ(ورد)
وبقلبٍ شَكّْ
مازال ينزفُ دمَ الندامة.
* *
Homs, bien elle-même…
Toute souveraine,
Et en prompt … de ses blessures
Sème sa gaieté hilare
A même l’aval de son fleuve Oronte
Là où DIK AL JANN fut écartelé par WARD
De par son cœur jaloux
Qui saigne toujours de son repentir.
في صَحْنِ جامِعها
كما في باحةِ كنيستها
جرسٌ يدقُّ في قلب الهلالْ
وهلالٌ يحتضنُ الجرسْ…
* *
Autant dans le hall de sa mosquée
Que dans son église, l’entrée,
Une cloche tinte au cœur d’un croissant
Et un croissant est embrassé par une cloche…
في حمصَ…
تدخلُ كلّ بيتٍ
رُغمَ فقرٍ
حالُهُ يغدو
كبيتِ الأثرياءْ.”
A Homs…
Quand tu entres dans une maison,
Quoique pauvre à la vue, disons,
Elle a la luxure des riches demeures.
ترجمة : ذ. بوزيان موساوي / المغرب
